Avec deux revers d’affilée, le SO Merlebach fait du surplace et rentre dans le rang en championnat (5e de PH, 13 points). Une tendance qu’il veut à tout prix inverser par le biais de la Coupe de Lorraine pour le compte de laquelle il reçoit les SR Creutzwald ce dimanche, à 14 h, au stade Philippe-Schuth.
Se montrer efficace
Un adversaire qui, bien qu’évoluant un niveau au-dessus, se trouve en situation précaire dans son groupe de DHR. Classé 10e avec 4 points, il n’a enregistré qu’une seule victoire et un nul depuis le début de cette saison, pour déjà six défaites, dont la dernière à domicile face à Thionville (0-2). La formation managée par David Schmitt voudra, elle aussi, changer la donne !
Cela promet une rencontre de coupe particulièrement indécise, comme le souligne l’entraîneur Manuel Leite côté merlebachois : « Ce sera un match serré car, bien que challenger, je pense que nous avons notre chance, à condition que les joueurs sachent la saisir en se montrant enfin efficaces dans le jeu offensif et en se donnant à fond sur ce coup. Bien négocié, ce dérivatif de coupe devrait leur permettre de retrouver un nouveau moral ! »
RL du 14/11/2015
Pas le temps de prendre froid pour les deux formations sur les actions de Wilhelm et Garzoum qui n’inquiètent pas Jagodzinski, le gardien visiteur (9e). Du côté creutzwaldois, Dehaba trouve Spohr à la parade (13e). La partie continue sur ce rythme soutenu mais assez pauvre en occasions dangereuses malgré les tirs de Ben Saida et Garzoum d’une part ou de Dehaba de l’autre. Le débordement de Wilhelm que Belgueras enraye en étant près de marquer contre son camp (34e) sera une des plus grosses occasions de la première période. Un manque de finition côté local dont Halipré est à deux doigts de profiter (39e).
Schéma identique après la pause avec toujours cette carence offensive merlebachoise : Jagodzinski doit tout de même dégager du poing une reprise de Fegel (50e). Merlebach a beau faire le jeu, il ne parvient pas à ses fins. Côté adverse, on est à l’affût d’un contre et Spohr doit se coucher sur une percée de Bourdin (63e). À l’inverse, Fegel catapulte le ballon sur la barre (71e), puis Jagodzinski sauve du pied devant Ousga (82e). Tous ces efforts resteront stériles. La suite ? Une séance de tir au but durant laquelle Merlebach s’avérera meilleur grâce à deux arrêts de son gardien Spohr.